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Journal d'un jeune papa
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18 février 2006

18 Février 2006 (Première vraie journée avec notre puce)

Après une courte nuit, réveil difficile en pensant à mes amours loin de moi.
La matinée va très vite passer, je vais manger tôt pour pouvoir passer faire des courses et pour être à la mat pour 13h30
Quand j’arrive, la petite et la maman sont couchées l’une à côté de l’autre dans le lit. Elles sont magnifiques. Je prends ma fille dans les bras en faisant attention de ne pas la réveiller.
D’après ce que me dit la maman, la nuit à été très courte aussi pour elle. La petite était encombrée, elle a donc vomie une grande partie de la nuit (normal à la naissance), et la maman ne dormait pas pour la surveiller. Même si les nounous lui dise de se reposer, elle ne peux pas s’empêcher de paniquer un peu et de vouloir la surveiller.
Ce matin, la petite a eu droit à un bain, qu’elle n’a pas beaucoup aimé. En fait, le temps du lavage, elle s’époumonais à tout va et elle se calmais lorsqu’elle était dans l’eau. De toute façon, les bébés n’aiment pas être nus.
Après des émotions comme ça, rien de tel qu’un bon gros dodo. Le problème, c’est qu’elle a perdu du poids (chose normale aussi à la naissance), et qu’elle ne tète pas beaucoup. Mais comme nous dit une nounou, il faut qu’elle adopte le réflexe de succion, et en plus, comme elle était un peu encombrée, c’est normal qu’elle n’ai pas trop envie de manger. La nounou lui donnera tout de même un complément, pour qu’elle ne reste pas sans rien avaler.
Quand à la maman, elle a aussi pris une bonne douche, qui a dû lui faire un bien fou après la journée d’hier et avec la chaleur de la chambre.
Vers 14h, il y a papi et mamie (de mon côté ) qui viennent découvrir le ptit bout de choux.
Ils sont super heureux, j’ai vu leur visage se réjouir quand ils sont rentrés dans la chambre et qu’ils ont vu la petite dans mes bras. En plus, c’est le premier petit enfant qu’ils ont, et en plus une fille (nous étions 4 garçons). Je lis dans leurs yeux, « c’est pas possible, ça y est notre fiston est papa, et nous grand-parents ». J'ai désormais un statut encore différent. Vous savez, quand vous partez de la maison familiale, les choses changent, quand vous revenez avec la femme de votre vie, c’est encore autre chose…, et bien là c’est pareil, c’est un autre stade.
Quelques minutes plus tard, c’est un tonton qui arrive, le frérot comme je l’appelle, c’est mon frère jumeau. Je crois que c’est lui qui va me fournir le plus d’émotion par son regard. Bein ouais, normal, on est jumeaux, et un simple regard m’a permis de lire la joie qui l’envahissait et tout le bonheur qu’il nous souhaitait. Le « con », c’est qu’il me ferait presque venir la larme à l’œil. C’est à lui plus qu’à qui conque que je souhaite de vivre la même chose que moi, car c’est m’on autre moitié et qu’il compte plus que tout. Voilà, s’il lit ces quelques lignes, les choses sont dites : je t’aime mon frère.
Donc l’après-midi va passer à parler de l’accouchement, à faire des photos. La petite va passer de bras en bras, histoire de connaître la famille. Mais la maman, l’avais briefer avant : « bon tu as tonton Yann, et tonton Max, et tonton Seb…, et il y a aussi « le vieux » (le papi côté maman). » Pourquoi le vieux, parce qu’on se posait la question avec lui de comment la petite l’appellerait, et comme rien ne convenais, il à dit « Elle m’appellera le vieux » (ça y est, il a parlé). Bien sur, elle ne l’appellera pas comme ça, enfin j’espère.
Dans l’après-midi, la pédiatre arrive pour ausculter la petite, à priori, elle a un petit souffle au cœur. Ce qui arrive souvent pour les nouveaux nés. Elle nous explique donc à quoi ça peut être dû, et revient quelques minutes plus tard pour prendre Chloé et l’emmener prendre la tension à chaque membre. Ce qui devait durer 5 minutes commence à prendre du temps. La pédiatre revient seule. Il faut faire passer une échographie à la puce car ils ont du mal à sentir sa veine fémorale. Elle nous explique que ce n’est peut-être rien, mais qu’il faut vérifier quand même. Et avec du mal, elle nous dit quand même qu’il peut y a voir besoin d’une opération. Je vous raconte pas le stress qui monte, qui monte. Nous allons avec elle pour l’écho, la maman craque et pleure à cause de la peur, moi j’essaye de rester calme, mais je n’en pense pas moins. L’écho est terminée, tout va bien, ouf. Il y a bien un petit souffle, qu’il faudra surveiller, mais le pire n’est plus à envisager. Et si nous n’avions pas fait l’écho, ils auraient sûrement enlevé la petite d’avec la maman pour le week-end pour la mettre sous observation. C’est donc mieux ainsi, nous voilà rassurer.
En remontant dans la chambre et en voyant la petite dans les bras de maman, c’est moi qui me met à craquer, la tension qui redescend. Je demande alors à la maman comment il est possible d’aimer à ce point un petit bout de choux comme ça, que l’on connaît depuis à peine 24h.
Depuis que je l’ai vu sortir, c’est d’un amour inconditionnel que je suis envahi.
Dans la vie je savais qu’il y avait le coup de foudre, l’amour pour la femme qui partagera notre vie, mais maintenant, je sais qu’il existe aussi « un coup de foudre » et un amour autre, celui pour son enfant. Je n’ai jamais ressenti quelque chose avec autant d’intensité, j’ai  tellement de mal à expliquer ce que je ressens pour elle, ce sentiment est si fort et si profond qu’il ne peux trouver sa place que dans mon cœur.

Il est l’heure pour moi de partir, et c’est non sans difficultés que je dois refermer la porte sur ce petit monde qui est désormais le mien, qui me manque déjà.

Ce soir, mon frérot vient à la maison pour faire une petite soirée console-pizza. Je suis content qu’il soit venu, ça m’a permis de me changer les idées et de ne pas trop penser à mes 2 anges loin de moi. Vivement demain matin.

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Commentaires
I
Félicitations à ta petite famille et bon courage !!
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