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Journal d'un jeune papa
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26 février 2006

Champagne !!!

chambgwhtNormalement, cette après-midi je vais chercher mes deux anges à la maternité.
Je n’aurais plus besoin de faire 20 minutes de route pour les voir, la maman n’aura plus à traverser toute la mat pour pouvoir aller donner le sein à la petite, et surtout notre puce pourra dormir dans sa belle chambre et plus dans cette pièce pleine de câbles et de tuyaux.
La puce devrait avoir une dernière radio ce matin pour valider que tout va mieux.

Ces 7 jours de séparation ont été une éternité pour moi et pour la maman. C’est avec impatiente que l’on attendait ce jour.

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23 février 2006

23 Février 2006

Ce midi, coup de fil de ma puce, qui est à moitié en larme. La nounou qui s’occupe ce matin de Chloé est antipathique et d’une délicatesse sans nom. Ce qui fait que la maman c’est retenu de lui dire, et a craqué plus tard.
En fait, tout les jours il y a des nounous différentes, et tout les jours elles nous disent autre chose : aujourd’hui on lui donne à mangé toutes les 3 heures, après, c’est à la demande…
On ne sait pas trop sur quel pied danser, vivement qu’elles soient rentrées à la maison.
Cette après midi, Chloé à eu droit à des examens complémentaire, dont une radio, qui à montré que ses poumons allaient un peu mieux. Elle va donc rester sous antibiotiques jusqu’à dimanche, et devrait sortir dimanche après-midi.
Après la radio, une tétée à priori insuffisante, la puce était très énervée et à eu beaucoup de mal à ce calmer, c’est seulement vers 19h que l’on à réussi à la calmer un peu et à aller manger.
En revenant ¾ d’heure plus tard, elle ne dormait toujours pas et c’est mise à pleurer. C’est le sein de sa maman qu’elle voulait, et qui l’a calmé. Nous l’avons laissé vers 21h15, elle dormait profondément. Bein oui, après avoir bien mangé et après avoir fait un câlin à papa, ça va mieux. Je suis moins triste de partir ce soir, en la voyant comme ça, au pays de rêves.

21 février 2006

21 Février 2006

Comme tous les jours, la matinée va filer à cent à l’heure. Ce midi, je suis invité à manger chez une amie. Lorsque j’ai appelé la maman à midi, elle m’a expliqué que le rendez-vous avec la pédiatre ce matin c’était bien passé. Pour elle, les problèmes de respiration de Chloé ne sont rien. Ce qui fait que la maman à l’impression de ne pas être entendue, d’être un peu psychotique. 2 heures plus tard, nouveau coup de téléphone de la maman, qui m’annonce que la petite va être mise 24h sous surveillance en soins intensifs, car la nounou a vu le problème de respiration de notre puce et a insisté au près de la pédiatre.
Je démarre donc en 4ème vitesse pour la mat.
J’arrive enfin aux soins intensifs où je vais découvrir ma petite fille dans une couveuse, et là, c’est un choc impressionnant. De la voir dans cette petite prison de verre, de ne pas pouvoir la porter dans mes bras, de voir les électrodes, les tuyaux…
Avant quand je voyais à la télé des parents passer leurs journées devant la couveuse de leur bébé, je me disais : mais pourquoi ils restent toute la journée, ça doit leur faire plus de mal que de bien, et ils ne peuvent rien faire de plus ! Et bien maintenant, je les comprends, j’ai eu du mal à partir de devant la couveuse, le bras passé dans le trou pour pouvoir lui tenir la main et lui caresser le visage. Pour parler franchement, ça me fou les boules rien que d’écrire ces quelques lignes et de l’imaginer dans sa petite bulle de plastique.
Le médecin est arrivé un peu plus tard, ils ont fait une radio du thorax et ont vu qu’il y avait un problème au niveau des poumons. A priori pour eux, c’est une infection due à un streptocoque B. Il faut donc mettre la puce sous antibiotiques, et elle restera en couveuse pendant 5 jours.
Ils feront également une autre échographie cardiaque, et feront venir un ORL pour voir s’il n’y a pas de problèmes aux bronches, qui pourraient la gêner pour déglutir.
La maman est très soulagée, elle sait maintenant qu’il y a bien une cause aux problèmes respiratoires de la petite. Je ne peux m’empêcher de me sentir coupable d’avoir, involontairement, participé à l’impression de la maman d'avoir psychoter et de s'être fait des idées. Car je la rassurai en lui disant « tout ira bien, la sage-femme à dit que ce n’était rien, il faut que la petite se fasse à la tétée… », alors que j’aurais du insister avec elle pour qu’ils fassent plus d’analyses.
Le temps qu’ils fassent des prélèvements sur la petite et qu’ils lui mettent une intraveineuse, nous allons faire un petit tour et boire quelque chose. Ca fait drôle de retourner dans la chambre et de voir le petit lit vide.
Avant le repas du soir, nous retournons voir la petite, qui pleure, et qui va faire une superbe tétée, on était vraiment content qu’elle boive comme ça, elle va pouvoir faire un gros dodo maintenant.
La maman va donc prolonger son séjour à la maternité pour pouvoir être proche de la petite et pour pouvoir lui donner le sein (sinon, il lui donnerait le biberon, et adieu l’allaitement)
Après avoir mangé, je redescends aux soins intensifs pour dire au revoir à mon ange et lui souhaiter une bonne nuit.
J’espère que la maman ne va pas être trop démoralisée d’être seule dans sa chambre ce soir.
En sortant de la mat, j’appelle mon frère pour lui dire ce qui c’est passé, et je ne vais pas pouvoir me retenir de craquer au téléphone. Je ne voulais pas craquer devant la maman, car elle en bave assez, et qu’elle à besoin que je la réconforte.
Je lui fais mille mercis pour son instinct maternel et pour avoir insisté auprès des personnes de la mat.

20 février 2006

20 Février 2006

Ce matin, je vais prendre 5 minutes pour mettre à jour mon blog et répondre à quelques mail, et je vais partir tôt, histoire d’aller faire des courses avant de rejoindre mes deux petites femmes à la maternité.
Quand j’arrive, la maman est seule avec une nounou, la petite est partie pour une seconde échographie de contrôle. La maman pleure, parce qu’elle devait parler à la nounou de ses angoisses, du fait que la petite ne prend pas bien le sein, qu’elle a des spasmes ou qu'elle à n’arrive pas à reprendre son souffle…. Elle a l’impression d’être déjà à la mat depuis 1 mois, alors que ça ne fait que 3 jours, c'est étrange comme impression pour elle, elle a l'impression d'être hors du temps. Il faut donc qu’elle et la petite trouve leur marque pour la tétée.
La petite revient quelques minutes plus tard, la nounou nous dit qu’elle a été supère gentille, qu’ils ne l’ont pas entendu. L'écho montre qu'il y a un petit trou entre les deux ventricules, mais qui se résorbera plus tard. A priori, il n'y a aucun problème cardiaque, c'est rassurant.
Après avoir été calme pendant l'écho, la petite va se venger sur papa et maman par une colère comme on n’en avait pas encore vu.
Mais après une petite tétée, et un petit cadeau dans la couche, ça ira mieux, et elle sera gentille comme un ange jusqu’au soir. On en profite avec la maman pour jouer à un jeu, histoire de penser à autre chose, de se changer les idées.
Il est alors l’heure de manger pour les parents.
Malheureusement, la petite dort toujours alors qu’il est l’heure de prendre le sein, il faut alors tirer le lait pour lui donner au verre. Et c’est non sans difficulté qu’elle le boira en entier.
J’espère que la nuit se passera bien pour mes deux anges. Vivement demain.

19 février 2006

19 Février 2006

Pour moi, la nuit n’a pas été plus longue que la précédente, je ne peux m’empêcher de penser aux journées qui viennent de passer.
La matinée va très vite passer, me voilà enfin à la maternité. J’apporte un gros bouquet de fleurs à la maman, ça va égailler un peu la chambre. La petite est couchée dans son lit en train de faire un bon dodo. Le bain du matin l’a encore endormi très profondément. Le problème est qu’elle dort toute la journée et se réveille toute la nuit. Ce qui fait que la maman est crevée de ne pas avoir dormi, et il faut qu’elle se repose tant qu’elle est à la mat. Les nounous lui ont proposé de mettre la petite à la pouponnière la nuit suivante, histoire qu'elle puisse reprendre des forces.
Vers 14h, deux autres tontons de la petite viennent faire sa connaissance. La pauvre doit se dire, qu’est ce que c’est que tous ses bonhommes ?
Je me demande ce qu’il pensait en la regardant, j'aimerais pouvoir lire les pensées dans ces moments là !
Après leur départ, je me suis allongé sur le lit avec la petite à côté de moi, et j’ai proposé à la maman d’aller marcher un peu et de prendre un peu l’air frais dehors, pour changer un peu de la chambre étouffante. Elle n’est pas restée longtemps dehors, mais ces quelques minutes allongées à côté de ma fille m’ont paru une éternité de bonheur et d’une relaxation étonnante. Bien sur, je n’ai pas levé le regard de son petit minois.
Quand la maman est remontée, elle a fermé le volet et s’est allongée à côté de nous pour faire une micro-sieste. J’étais donc là, à côté de mes deux anges, à les contempler et à me dire que j’avais une chance énorme.
Après ces quelques instants reposant, la petite s’est réveillée, et ça a été au tour du papa de la changer, bein oui, tant que j’étais là, elle s’est dit « je vais montrer à papa ce que je sais faire : regardes papa comme je pousse bien dans la couche » « Oh oui ma puce, on entend bien, et on sent bien aussi ».
Je crois que je m’en suis bien sorti (sous la direction de la maman tout de même pour la première fois). Ca y est, elle est toute propre et prête pour une bonne petite tétée avant un nouveau dodo.
Je garde la petite dans mes bras le temps que la maman puisse manger (un peu froid, car la tétée a durée, la petite n’arrive pas bien à prendre de sein), puis, c’est l’heure de partir. La maman est en larme, toute l’émotion de ces derniers jours commence à retomber. Elle n’a pas envie que je parte, elle trouve les soirées trop longues et un peu tristes. Je la réconforte en lui disant qu’elle sera bientôt à la maison et que l’on sera 2 pour s’occuper de la petite.
Il est temps de partir encore une fois avec un mal fou à fermer la porte. C’est ce qui me fait le plus mal tous les jours de les laisser derrière moi. Vivement demain.

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18 février 2006

18 Février 2006 (Première vraie journée avec notre puce)

Après une courte nuit, réveil difficile en pensant à mes amours loin de moi.
La matinée va très vite passer, je vais manger tôt pour pouvoir passer faire des courses et pour être à la mat pour 13h30
Quand j’arrive, la petite et la maman sont couchées l’une à côté de l’autre dans le lit. Elles sont magnifiques. Je prends ma fille dans les bras en faisant attention de ne pas la réveiller.
D’après ce que me dit la maman, la nuit à été très courte aussi pour elle. La petite était encombrée, elle a donc vomie une grande partie de la nuit (normal à la naissance), et la maman ne dormait pas pour la surveiller. Même si les nounous lui dise de se reposer, elle ne peux pas s’empêcher de paniquer un peu et de vouloir la surveiller.
Ce matin, la petite a eu droit à un bain, qu’elle n’a pas beaucoup aimé. En fait, le temps du lavage, elle s’époumonais à tout va et elle se calmais lorsqu’elle était dans l’eau. De toute façon, les bébés n’aiment pas être nus.
Après des émotions comme ça, rien de tel qu’un bon gros dodo. Le problème, c’est qu’elle a perdu du poids (chose normale aussi à la naissance), et qu’elle ne tète pas beaucoup. Mais comme nous dit une nounou, il faut qu’elle adopte le réflexe de succion, et en plus, comme elle était un peu encombrée, c’est normal qu’elle n’ai pas trop envie de manger. La nounou lui donnera tout de même un complément, pour qu’elle ne reste pas sans rien avaler.
Quand à la maman, elle a aussi pris une bonne douche, qui a dû lui faire un bien fou après la journée d’hier et avec la chaleur de la chambre.
Vers 14h, il y a papi et mamie (de mon côté ) qui viennent découvrir le ptit bout de choux.
Ils sont super heureux, j’ai vu leur visage se réjouir quand ils sont rentrés dans la chambre et qu’ils ont vu la petite dans mes bras. En plus, c’est le premier petit enfant qu’ils ont, et en plus une fille (nous étions 4 garçons). Je lis dans leurs yeux, « c’est pas possible, ça y est notre fiston est papa, et nous grand-parents ». J'ai désormais un statut encore différent. Vous savez, quand vous partez de la maison familiale, les choses changent, quand vous revenez avec la femme de votre vie, c’est encore autre chose…, et bien là c’est pareil, c’est un autre stade.
Quelques minutes plus tard, c’est un tonton qui arrive, le frérot comme je l’appelle, c’est mon frère jumeau. Je crois que c’est lui qui va me fournir le plus d’émotion par son regard. Bein ouais, normal, on est jumeaux, et un simple regard m’a permis de lire la joie qui l’envahissait et tout le bonheur qu’il nous souhaitait. Le « con », c’est qu’il me ferait presque venir la larme à l’œil. C’est à lui plus qu’à qui conque que je souhaite de vivre la même chose que moi, car c’est m’on autre moitié et qu’il compte plus que tout. Voilà, s’il lit ces quelques lignes, les choses sont dites : je t’aime mon frère.
Donc l’après-midi va passer à parler de l’accouchement, à faire des photos. La petite va passer de bras en bras, histoire de connaître la famille. Mais la maman, l’avais briefer avant : « bon tu as tonton Yann, et tonton Max, et tonton Seb…, et il y a aussi « le vieux » (le papi côté maman). » Pourquoi le vieux, parce qu’on se posait la question avec lui de comment la petite l’appellerait, et comme rien ne convenais, il à dit « Elle m’appellera le vieux » (ça y est, il a parlé). Bien sur, elle ne l’appellera pas comme ça, enfin j’espère.
Dans l’après-midi, la pédiatre arrive pour ausculter la petite, à priori, elle a un petit souffle au cœur. Ce qui arrive souvent pour les nouveaux nés. Elle nous explique donc à quoi ça peut être dû, et revient quelques minutes plus tard pour prendre Chloé et l’emmener prendre la tension à chaque membre. Ce qui devait durer 5 minutes commence à prendre du temps. La pédiatre revient seule. Il faut faire passer une échographie à la puce car ils ont du mal à sentir sa veine fémorale. Elle nous explique que ce n’est peut-être rien, mais qu’il faut vérifier quand même. Et avec du mal, elle nous dit quand même qu’il peut y a voir besoin d’une opération. Je vous raconte pas le stress qui monte, qui monte. Nous allons avec elle pour l’écho, la maman craque et pleure à cause de la peur, moi j’essaye de rester calme, mais je n’en pense pas moins. L’écho est terminée, tout va bien, ouf. Il y a bien un petit souffle, qu’il faudra surveiller, mais le pire n’est plus à envisager. Et si nous n’avions pas fait l’écho, ils auraient sûrement enlevé la petite d’avec la maman pour le week-end pour la mettre sous observation. C’est donc mieux ainsi, nous voilà rassurer.
En remontant dans la chambre et en voyant la petite dans les bras de maman, c’est moi qui me met à craquer, la tension qui redescend. Je demande alors à la maman comment il est possible d’aimer à ce point un petit bout de choux comme ça, que l’on connaît depuis à peine 24h.
Depuis que je l’ai vu sortir, c’est d’un amour inconditionnel que je suis envahi.
Dans la vie je savais qu’il y avait le coup de foudre, l’amour pour la femme qui partagera notre vie, mais maintenant, je sais qu’il existe aussi « un coup de foudre » et un amour autre, celui pour son enfant. Je n’ai jamais ressenti quelque chose avec autant d’intensité, j’ai  tellement de mal à expliquer ce que je ressens pour elle, ce sentiment est si fort et si profond qu’il ne peux trouver sa place que dans mon cœur.

Il est l’heure pour moi de partir, et c’est non sans difficultés que je dois refermer la porte sur ce petit monde qui est désormais le mien, qui me manque déjà.

Ce soir, mon frérot vient à la maison pour faire une petite soirée console-pizza. Je suis content qu’il soit venu, ça m’a permis de me changer les idées et de ne pas trop penser à mes 2 anges loin de moi. Vivement demain matin.

18 février 2006

Premières photos

Premières photos de la petite Chloé prises le soir de l'accouchement.

(Cliquez pour agrandir)

puce

17 février 2006

17 Février 2006 : LE GRAND JOUR

Ce matin, réveil à 6h par la maman. Pour moi c’est tout de suite la supère catastrophe « quoi, la maison c’est envolée », « on est entré en guerre … » ??? Et elle, toute calme, « j’ai perdu les eaux ! »
Et là, c’est Ouah la vache !!! (bein, oui, on était parti pour qu’elle reste jusqu’au bout, elle avait l’air de s’y plaire dans le ventre de sa maman la petite).
La maman a déjà appelé la mat, qui lui à dit que l’on pouvait se préparer tranquillement avant de partir, et qu’il ne fallait pas paniquer.
Ma puce va donc prendre tranquillement sa douche, pendant que je me remets de mes émotions (j’ai horreur de me faire réveiller comme ça en sursaut).
Ensuite, c’est mon tour pour une petite douche dans la salle de bain glacée (ça réveille au moins) avant d’aller prendre notre petit déj.
L’ambiance est étrange, ma puce est à la fois stressée (elle en tremble) et à la fois super zen.
Pour moi, c’est plutôt le mode déconectage de cerveau (pour preuve, un peu plus tard dans la voiture, nous parlons des caractères des signes astrologiques, et quand elle me dit « c’est aussi une question d’ … éducation », elle a cherché un peu le terme et moi de finir la phrase par « élevage » !!!! Oui, c’est une question d’élevage, il est gentil le gars).
Je semble faire les choses par automatisme ce matin, sans trop penser à ce qui va réellement se passer aujourd’hui, sans penser que je vais être papa pour de vrai.
Sinon, j’vous ai pas dit, mais avant de venir me réveiller, pour vous dire qu’elle était cool !, la maman est montée poser un post sur le forum « Ma Grossesse » pour dire aux autres mamans que c’était pour aujourd’hui. Ah ce forum, j’en aurai entendu parlé pendant ces 9 mois !!!
Après le petit déj, dernier préparatif avant le grand départ. En sortant de la maison, j’ai l’impression de fermer la porte sur un ancien monde, comme si je n’y reviendrai pas, je crois surtout que bientôt la maison sera animée d’une autre manière, que nous serons trois, une vraie famille quoi.
Donc départ pour la mat, il doit-être aux alentours de 7h10. Le voyage va me paraître super rapide, alors que j’aurais aimé qu’il ne finisse pas. Le jour pointe à peine le bout de son nez, l’ambiance qui règne dans la voiture est détendue, paisible, il règne une atmosphère de bonheur. Et j’aurais aimé que ce moment dure toute la journée.
7h30 : arrivée à la mat, la maman n’a pas encore eu de contraction depuis ce matin.
L’examen nous dit qu’elle est ouverte à 2 doigts, donc qu’il va falloir patienter un peu. Après une petite heure de monitoring, nous pouvons aller nous balader dans la mat. C’est là que ça commence, les contractions arrivent, fortes et rapprochées. Après pratiquement ¾ d’heure de marche, retour à la chambre de pré-travail, où l’on va attendre ¾ d’heure que la sage-femme pointe le bout de son nez. La maman souffre, les contractions sont très douloureuses. Elle arrive quand même à bien souffler et à remuer son bassin en même temps pour faire descendre la petite.
Pendant ces longs moments, qui en fait, en regardant l’heure on l’air de filer à la vitesse de la lumière, je ne me serais jamais senti aussi inutile ni aussi bête de toute ma vie. Jamais je n’aurais été aussi envieux de prendre sa place ne serait-ce que quelques instants pour la soulager. A part lui dire bêtement « ne panique pas, souffles bien », il n’y a rien d’autre que je puisse faire.
En tout cas, je me rappellerais toujours de ces moments là, où même avec ces douleurs, la maman était magnifique. Je ne cessais de regarder son ventre bien rond, son visage, elle resplendissait, c’était vraiment magnifique pour moi.
Il doit être 11h00, nous passons en chambre d’accouchement pour attendre la péridurale, qui va mettre un certain temps à arriver. Et pour la maman, ces moments là devaient être une éternité.
Ca y est, elle est posée, c’est enfin le soulagement de ne plus sentir les contactions.
Il est 12h30, elle à faim, mais ne peux rien manger, mais elle me pousse pour que moi j’y aille.
Je me rends donc au resto rapide d’un certain Donald, où la queue me semble interminablement longue. Si la caissière continue comme ça, je crois bien qu’elle aille reculer ; pourquoi j’ai pris cette maudite file ?
Je mange le plus vite possible mon menu mega-giga-best of plus, pour remonter à la mat. La maman semble détendue, je me demande s’il n’y mette pas quelques substances illicites dans cette péridurale ?
A 13h30, la sage-femme vient faire un petit examen, elle est ouverte à 9 !!! Quoi à 9, c’est passé de 2 à 9 alors qu’on a l’impression de ne pas avoir vu le temps passer.
Il va falloir arrêter les injections pour que la maman puisse pousser pendant les contractions.
Il est environ 14h45, tout le service semble arriver dans la chambre, c’est parti.
C’est encore à la maman de travailler ? ET MOI, quand est-ce que je peux servir à quelque chose ?
Voilà une contraction, il faut pousser très fort, j’ai encore ce mot « POUSSER » dans la tête tellement la sage-femme le criait fort (normal, c’est pour motiver). Ma puce s’en est super bien sorti. Et là, de là où j’étais, j’aperçois des cheveux, une petite tête, ça y est, je pleure déjà en disant à la maman « y’a sa tête ! ». Encore quelques petites poussées, et ils mettent notre ange sur le ventre de la maman, qui se mets à pleurer tellement l’émotion est forte. Et moi  comme un con, j’essaye de me retenir, ouais la honte de pleurer devant tout le monde, mais ça vient quand même. On peut l’embrasser, toucher ses petites mimines, elle est superbe. Je félicite et embrasse la maman, qui est hypnotisée par ce qu’elle vient de faire, donner la vie.
Toutes nos peurs s’évaporent en un instant.
Jamais je n’ai vécu un moment aussi fort et aussi émouvant. J’en ai les larmes aux yeux rien que de l ‘écrire. C’est absolument magnifique.
C’est à moi de jouer maintenant, il faut couper le cordon, certes, ce n’est pas grand chose, mais pour moi se sera un moment fort.
La petite passera un long moment sur la maman, et nous un long moment à l’admirer.
Ils vont ensuite la prendre pour faire quelques tests sur elle et pour la peser. Elle pèse 3,250 kg (et pourtant elle à 15 jours d’avance) pour 49,5 cm, c’est donc un beau bébé.
Ensuite retour sur la maman pour se remettre de toutes ses émotions. Il est tant pour moi d’aller prévenir la famille de l’heureuse nouvelle.
Quand je reviendrais à la chambre, la puce sera en train de se faire nettoyer et habiller. C’est super beau un bébé en pyjama avec le bonnet et tout et tout.
L’élève sage-femme me la confie, ça y est, je porte pour la première fois notre bébé, c’est léger et si fragile que j’ai un peu peur de la prendre. Mais en fait, c’est assez naturel, et la position à lui donner vient tout de suite. Je vais m’asseoir, et elle va partir pour un long dodo dans mes bras jusqu’à 18h30 environs. Pendant ce temps, je ne crois pas avoir décollé les yeux de son minois, et c’est aussi l’occasion pour la maman de manger enfin un morceau depuis ce matin 7h.
Nous remontons ensuite dans la chambre, où maman et bébé vont passer quelques jours.
Je garde encore la puce dans mes bras le temps de la maman prenne son dîner, et il est temps pour moi de les laisser, il est déjà 20h.
Ce départ est pour moi comme un déchirement. Si seulement il y avait 2 lits dans la chambre, j’ai tellement envi de rester avec elles. Mais il faut être fort, je les reverrais demain.
Je rentre donc à la maison tout seul ce soir, ça va sans dire que dès le départ de la mat, malgré ma joie, le bourdon s’installe quand même. De les savoir toutes les deux à la mat, ça fait drôle.
En rentant, je passe quelques coups de téléphone, mange sur le pouce, puis, je monte envoyer des photos de notre puce à la famille pour les faire patienter un peu. Et après je vais rédiger ce récit avant de me mettre devant un bon film pour me changer les idées.
Voilà, la journée est terminée, ce sera sans nul doute la plus belle journée de ma vie, et je souhaite à tous de vivre ça. Et sans vouloir parler pour la maman, cet accouchement restera vraiment un bon souvenir. Il a dissipé toutes les peurs que l’on pouvait avoir
La nuit sera courte, et le sommeil ne viendra pas et ne restera pas. VIVEMENT demain.

15 février 2006

Jouet high-tech (pour elle et pour moi)

Quand elle sera un peu plus grande, je vais pouvoir lui faire plaisir (ou me faire plaisir je sais pas) en lui achetant un petit compagnon à quatre pattes comme ceux là.

Après le succès interplanétaire du i-Dog, voici que Tiger Electronics annonce de quoi agrandir la famille avec de nouveaux « i-Animal ». Dans la famille i-Animal, je voudrais le i-Cat, le i-Dog noire et l’i-Dog rose (celui là c’est pour la petite).

i_cat1  idog_black2

idog_rose1

15 février 2006

La phrase du jour

Loïs est gardée par sa Mamie qui lui réclame des bisous, Loïs qui s’impatiente lui dit "je ne suis pas née que pour toi!!".
             [ Loïs, 4 ans ]

Offert par Enfandise.com

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